Racines de la Gestalt
La Gestalt est une approche psychothérapeutique hollistique qui s’inscrit dans la famille des psychothérapies existentialistes et humanistes (comme les approches de Rodger et bien d’autres). Elle est née après-guerre, issue du travail singulier de Perls, Goodman et Hefferline et ne cesse de se renouveler aujourd’hui encore.
Ses racines philosophiques s’inscrivent dans l’existentialisme, la phénoménologie et l’humanisme.
L’existentialisme en Gestalt : » Qu’est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi » disait Sartre. Cette citation contient en elle, la dimension de liberté et de responsabilité dont chaque individu peut se saisir pour construire sa vie, s’ajuster à elle. La responsabilité et la liberté sont des axes de travail importants en Gestalt.
Concrètement,
L’approche hollistique de la Gestalt se traduit par un intérêt envers tous les pans de l’expérience de l’individu ou du groupe : l’imaginaire, le sensoriel, les idées, les perceptions, les manifestations corporelles. Aussi la thérapie en Gestalt permet de s’approprier l’entièreté de l’expérience, en diminuant le clivage corps/mental très présent dans notre société occidentale. Le Gestalt-praticien s’intéresse à toutes ces manifestions comme constituantes de l’expérience du sujet, de l’organisme en contact avec son environnement.
Son approche s’intéresse d’avantage au comment l’individu entre en contact et est en contact avec son environnement, comment il interrompt le contact et comment il se nourrit de son expérience, s’enrichit plus ou moins de celle-ci. On s’intéresse d’avantage au « comment » cela se passe dans l’ici et maintenant qu’au « pourquoi » dans l’approche Gestaltiste.